Qui suis-je ?


Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d’expliquer.

– Georges BRAQUE




Stages conte avec Michel Hindenoch


Stage de clown avec Odile Burley


Atelier Miroir du Merveilleux au Clio de Vendôme


Festival Colporteurs la tournée des conteurs


Collaboration avec des musiciens

D’abord bibliothécaire, j’ai eu l’occasion de raconter des histoires par ci par là au fil des accueils de groupes. Après un stage de cinq jours avec Michel Hindenoch, conter m’est apparu comme une évidence et une nécessité. J’abordais un autre monde, tellement vaste, offrant tant de possibilités !

J’ai suivi d’autres stages sur la pratique du conte et du clown et j’ai rejoint l’atelier Miroir du merveilleux au Clio de Vendôme en septembre 2012 jusqu’en juillet 2015, atelier encadré par Martine Tollet et Paule Latorre. C’est là où mon penchant pour le merveilleux s’est vérifié. J’aime la magie. C’est comme de nager dans une eau vivifiante, et regarder le monde depuis la mer.

En février 2015, j’ai contribué à création du festival Colporteurs la tournée des conteurs à Chartres, évènement organisé par le collectif Contes et bricoles auquel j’appartiens. C’est maintenant un rendez-vous annuel avec le public chartrain et ses environs.

Je retrouve toujours avec plaisir et appétit les stages avec Michel Hindenoch. C’est là où j’ai rencontré Sophie David, violoniste, avec qui je raconte la Fille des mers, une histoire de sirène, une histoire venue d’Écosse. Parce que j’aime bien la brume, la mer, les landes, les créatures qui s’y cachent.

À l’occasion d’une soirée avec d’autres conteurs et un accordéoniste, je me suis dit que l’accordéon pourrait entrer dans le monde des contes. Matthieu Leroy a accepté de m’accompagner pour Finon-Finette et le ducat d’or. Raconter avec un musicien, c’est un peu comme d’inviter quelqu’un à faire un voyage, lui donner suffisamment d’espace, pour avancer ensemble dans l’histoire.

Dernièrement j’ai suivi un stage avec Myriam Pellicane, pour aller un peu plus en profondeur, du côté des eaux sombres, pour voir encore plus loin et plus large !


Je laisse maintenant la parole à Simon Martin, poète et animateur radio à Radio Grand Ciel :


Avant que ma route ne croise celle de Marie-Christine Loubris, les contes étaient pour moi des fables sans grand intérêt que l’on ressortait, de temps en temps, pour entretenir les ventes d’accessoires de princesse.

Après tout, comment des histoires vieilles comme le monde pourraient-elles trouver un écho dans notre vingt-et-unième siècle où une nouveauté chasse l’autre ? Et pourtant, on constate que le conte est toujours vivant.

Les contes que j’ai découverts grâce à Marie-Christine Loubris m’ont rappelés que nous étions reliés à toute une tradition de sagesse et de poésie. Tradition millénaire qui, contrairement aux mythes, met en scène des êtres en apparence fragiles, des petits, des rejetés, des pauvres. Je dis bien en apparence. Car le conte est avant tout un mode d’emploi pour devenir plus fort et vivre mieux.

Tout cela, Marie-Christine Loubris l’a fort bien compris, elle qui nous offre à entendre des contes émouvants et drôles où le merveilleux est la norme.

– Simon MARTIN